vendredi 13 novembre 2009

Humour du jour : blagues d'hôpital

humour du jour : blagues d'hôpital
Traité de Clinique et de Thérapeutique Psychiatrique Moderne
Recommandations universelles pour le traitement des malades mentaux
Pensée Psychiatrique Française
© University of Paris – 2003 (rev2009)




1) si le malade il pleure ou il dit des choses tristes
(score > 574 sur la Crying & Sadness Scale)
• Lui donner des benzodiazépines. Si le malade il est pas mieux après qu'il ait pris le benzodiazépine, c'est
qu'il manque de sérotonine : lui donner du antidépresseur (ISRS). Si il dit qu'il pense au suicide, il faut
l'hospitaliser à l'hôpital (recommandation du Syndicat des Avocats de France : s'il y a pas de lit disponible, ou
si le malade il refuse, ne surtout pas écrire “ idées suicidaires ” dans le dossier du malade).
• Si le traitement il est pas efficace après 14 jours (le malade, il dit toujours des choses tristes) : lui donner des
antidépresseurs tricycliques (augmenter la dose jusqu'à interruption du transit intestinal).
• Si après encore 14 jours il est toujours triste : surveiller que le malade ne vous a pas menti en dissimulant le
traitement : faire un dosage plasmatique des dérivés tricycliques.
• Si il va pas mieux ou si antidépresseur contre indiqué : ECT (électrochocs ; faire signer trois autorisations, en
prévenant la famille, votre avocat et votre assurance RCP) pas plus de 35 séances.
• Si il dit encore des propos tristes, alors c'est qu'il avait pas une dépression mais un trouble de la personnalité
(personnalité triste, personnalité résistante aux antidépresseurs...) ou un problème dans sa vie (deuil, histoire
traumatique, rupture sentimentale). Le faire sortir de l'hôpital en lui donnant l'adresse d'un psychothérapeute en
ville ou du CMP de son secteur (selon catégorie sociale).

2) si le malade dit qu'il est angoissé (ATTENTION, certains malades disent “ nerveux ” au lieu de
“ angoissé ” !), et bien il présente un trouble anxieux : voir 1) pour le traitement thérapeutique.

3) si le malade dit et/ou fait n'importe quoi :
• S'il est malpoli, sans domicile, sent un peu fort ou pire, n'a pas de mutuelle : débuter traitement injectable
par Kamisol-Retard® 700 mg/15 j IM, demande d'AAH et de tutelle, transfert en HDT sur son HP de secteur.
• Sinon : hospitaliser à l'hôpital via les Urgences, et faire un bilan ; ionogramme, gaz du sang, holter ECG,
caryotype, IRM, PET SCAN, dosage d'hormones dans le LCR... (ad.lib)
• Si bilan normal et sujet vieux : prescrire risperidone + transfert en gériatrie, neurologie, médecine, chirurgie,
salon de coiffure, maison de retraite, dentiste, bref ou vous voulez mais transfert (c'est la base du traitement).
• Si bilan normal et sujet jeune : prescrire olanzapine + inscription dans une association de malades et aux
cours du soir “ J'apprends à être fou ” sponsorisés par les laboratoires Llylssen®.

4) si le malade il boit trop d'alcool ou bien il se drogue
• Lui conseiller vivement d'arrêter, car c'est mauvais à la santé
• Prescrire : acamprosate + naltrexone+ disulfiram+ benzodiazépine + antidépresseur IRS + psychothérapie
TCC + relaxation + inscription aux groupes d'anciens buveurs + voir son généraliste tous les deux jours, etc (...)
• S'il arrête pas de boire/consommer des drogues (= vous met en échec) l'adresser sur son secteur.

REMARQUE IMPORTANTE : Tout malade n'entrant pas dans une des catégories ci-dessus ne peut prétendre
à une prise en charge psychiatrique à l'hôpital (sauf sur son secteur ou, selon CSP, en clinique privée).

http://docyeye.skyrock.com/

Posté le dimanche 28 juin 2009 21:44

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