"Non-lieu. Un psychiatre en prison", Christiane de Beaurepaire (Fayard)
© France 2Que penser d'un pays qui emprisonne ses malades mentaux, au lieu de les soigner dans un cadre adapté ?
Ce pays, c'est le nôtre. Dans "Non-lieu. Un psychiatre en prison", Christiane de Beaurepaire relate son expérience de psychiatre à Fresnes.
Et dresse un réquisitoire implacable contre une politique pénitentiaire qui emprisonne massivement ceux qui n’ont pas été soignés, faute de budget et de volonté.
"Ouvrez une école, vous fermez une prison", écrivait en Victor Hugo. Supprimez des lits psychiatriques, vous ouvrirez des prisons, répond en écho Christiane de Beaurepaire, dans son essai cinglant contre la politique pénitentiaire paru chez Fayard.
Elle y voit une première raison : un schizophrène en prison coûte beaucoup moins cher qu’à l’hôpital, "80 euros le prix de journée" en établissement pénitentiaire, contre 600 en hôpital psychiatrique. Aussi simple que cynique. Et si facile, quand on oublie les dégâts humains, qui ne sont, eux, ni quantifiés ni évalués. Des vies brisées, qui cumulaient souvent dès le départ pauvreté, précarité et maltraitance.
http://culture.france2.fr/livres/actu/Non-lieu,-le-J-accuse-d-une-psychiatre-55301661.html
Elle y voit une première raison : un schizophrène en prison coûte beaucoup moins cher qu’à l’hôpital, "80 euros le prix de journée" en établissement pénitentiaire, contre 600 en hôpital psychiatrique. Aussi simple que cynique. Et si facile, quand on oublie les dégâts humains, qui ne sont, eux, ni quantifiés ni évalués. Des vies brisées, qui cumulaient souvent dès le départ pauvreté, précarité et maltraitance.
http://culture.france2.fr/livres/actu/Non-lieu,-le-J-accuse-d-une-psychiatre-55301661.html
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